le 12 novembre 2015 Plutôt qu’un long guide texte, voici quelques photos pour bien comprendre le principe de cette base élémentaire.
Si il y a bien une chose que j’ai remarqué durant les sorties photos de Nantes, c’est que le principal problème est la technicité. Ça m’a rappelé mes débuts, où j’avais « peur » de mon appareil, peur de le manipuler. Du coup, tant qu’on ose pas, on ne progresse pas.
Afin d’apporter un support visuel à tous mes « élèves » avec moi en sortie photo, voici ci-dessous un tableau où je prends en photo la même scène, avec le même appareil (un X-T1) et un 23mm f/1.4 de Fujifilm. La seule chose qui change entre chaque photo, c’est l’ouverture du diagramme de l’objectif.
Il faut savoir que plus le chiffre est petit, plus le flou sera important. L’avantage, c’est qu’en floutant l’arrière plan on détache son sujet en éliminant les détails parasites, et on fait entrer d’avantage de lumière. Pour prendre des photos la nuit, ou encore pendant un concert, il est donc préférable d’avoir des objectifs qui ouvrent par exemple à f/1.4, f/1.8 que f/5.6 ou f/8.
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Ainsi pour un portrait, on préfèrera d’avantage une ouverture inférieure à f/2 pour avoir un beau fond flou. Par contre, pour un paysage, on sera plutôt tenté de tabler sur f/8 ou plus, afin d’avoir une zone de netteté plus importante.
Deux exemples de photos prises à f/8 et plus :
Deux exemples de photos prises avec moins de f/2 :
Enfin, pour bien comprendre, voyez ça comme « une ligne » de netteté. Vous avez de la chance, je suis un grand dessinateur.
Vous remarquerez que la zone de netteté est réduite à f/1.4. C’est normal, plus on ouvre grand, plus on a de flou. Du coup, faites attention à votre mise au point ! Si votre sujet (ou vous-même) vous déplacez de quelques cm à f/1.4, la photo risque d’être floue, contrairement à une photo prise avec un chiffre plus élevé où la zone de netteté (et donc de marge d’erreur) sera plus faible.
En conditions réelles, voici l’exemple avec 3 photos.
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Et voilà ! A présent vous avez une excellente base pour débuter. Il ne vous reste plus qu’à pratiquer :- )
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Salut !
A noter que certaines optiques présentent une échelle de profondeur de champ en fonction de l’ouverture. Sur les optiques récentes c’est devenu très rare, maius sur toutes les samyang c’est le cas.
Comment ça fonctionne ?
[img]http://www.kenrockwell.com/pentax/35mm/lenses/images/50mm-f17-smc-m/D3S_4046-1200.jpg[/img]
Au centre de l’objectif, sur le dessus, on a la distance de mise au point (le losange orange). De part et d’autre de cet axe central, on a des petits traits correspondant à des valeurs d’ouverture. La profondeur de champ se lit entre les deux traits correspondant à l’ouverture sélectionnée.
Sur l’objectif-exemple, la mise au point est à l’infini. Si on ferme à f/4, la zone de netteté commence à un peu plus de 15 m de l’appareil photo. Si on ferme à f/16, ce sera net de 5m à l’infini.
Certains appareils permettent une visée à ouverture réelle et donc un contrôle de la profondeur de champ. Sur les reflex pentax, la commande se situe sur la bague qui est autour du déclencheur, il suffit de la tirer vers la droite. Sur d’autres reflex / hybrides je crois qu’il faut paramétrer la chose via les menus.
Max.
Merci d’avoir ajouter quelques informations complémentaire !
Par contre, la balise [img] n’est pas prise en charge dans les commentaires 😉
Yep j’ai vu. C’était un essai, c’est raté 🙂
Va vraiment falloir que je me pointe à une sortie, moi.