Le successeur du déjà très bon D7100 est arrivé. Place au Nikon D7200 dans cet article.
La gamme D7xxx a toujours été le haut du panier dans l’APS-C de Nikon et ce depuis de nombreuses années à présent. Le D7100, je m’en souviens pour l’avoir utilisé plusieurs mois. Il était véritablement excellent. A présent, le D7200 est là… Mais avec un peu de déception par endroits.
Ce nouvel appareil embarque donc :
- Capteur APS-C de 24,2 MP
- 2 emplacements de cartes SD
- ISO 100-102400
- Collimateur AF de 51 points
- Vidéo en 1080p 60 ips
- Processeur Expeed 4
- Wifi jusqu’à 30 mètres sans obstacles + NFC
- Ecran arrière fixe, non tactile avec une diagonale de 8cm
En soit, c’est exactement le même boitier d’un point de vue extérieur. En revanche à l’intérieur, tout a changé. Le processeur qui était un expeed 3 est passé à la 4ème génération. Ce qui en soit ne change rien à ces 6 img/s en rafale, mais permet de diversifier la plage ISO.
Sur le D7100, il n’était possible que d’aller de 100 à 6400, avec une extension possible à 12800 et 25600 ISO. Pour le coup, grâce à l’expeed 4 on passe sur le D7200 de 100 à 25600 ISO, puis en étendu jusqu’à 51200 et 102400 ISO. Je reste toutefois sceptique d’une telle montée en ISO avec un capteur APS-C de 24 MP. En effet, le D3s par exemple, lorsqu’il est sorti en 2009 permettait lui aussi de monter jusqu’à 102400 ISO, mais sur un capteur plein format (donc beaucoup plus grand) et avait 2x moins de pixels à gérer. Là les photosites auront moins de place. A voir donc avec les premiers tests terrain de l’appareil.
En plus de ça, le D7200 s’offre une nouvelle balance des blancs et une meilleure gestion des couleurs ainsi qu’un nouveau système de mise au point (AF) de 51 points, tiré directement des tout nouveaux D750 et D810 de la marque. Là-dessus en revanche je lui fait pleinement confiance pour n’avoir jamais eu de problème avec l’AF déjà excellent du D7100.
Pourtant l’ombre importante qui gène ceux qui attendaient le D7200, c’est son mode vidéo. Grâce au grand-frère (D810) qui a ouvert la voie, le D7200 récupère certaines technologies et menus vidéo non-présents sur l’ancienne version (D7100).
Le gros problème si vous voulez, étant le tournage de vidéos en Full HD (1 920 x 1 080 pixels) bloqué à 25 ou 30 images par secondes. Pour accéder aux cadences de 50 et 60 ips, il vous faudra recadrer (crop de 1,3x). En gros, il y aura un cadre centré dans l’image, et la vidéo ne capturera que l’intérieur de ce cadre. C’est d’autant plus pénible pour les utilisateurs quand on sait que le constructeur dote son appareil d’une connectique complète pour la vidéo, avec une entrée et sortie audio, une sortie HDMI non compressée etc.
Le microphone (ci-dessous) permet quand à lui d’enregistrer des sons jusqu’à une distance de 50 mètres. Le boitier est d’ailleurs amélioré pour réduire le bruit du vent sur le microphone interne.
En bref, bien qu’il soit peut-être moins bon que ce que certains pouvaient attendre, il ne faut pas oublier qu’il remplace le D7100 qui était déjà excellent. Si le D7200, vendu à partir de fin mars 1199€ nu ou bien 1399€ avec un 18-105 mm f/3.5-5.6 ne vous plait pas, profitez donc de la baisse de prix du D7100 qu’il engendrera!
Pour plus d’informations sur le boitier, le lien vers la fiche technique du site officiel.
Un commentairesur “D7200, le nouveau Nikon est là.”