Retour sur le VG-XT1 de Fujifilm

Aujourd’hui, je vous propose une démonstration du grip pour le Fujifilm X-T1.

Bien que le Fujifilm X-T1 dont je parle ici soit un excellent appareil, il souffre, comme beaucoup d’autres de sa catégorie, d’une importante lacune : son autonomie. Estimée à 250 photos, il est vrai que cette dernière descend extrêmement vite. Trop vite. Surtout pour quelqu’un comme moi qui réalise essentiellement du reportage.

Pour cette raison, j’ai acheté, peu après le X-T1, 4 batteries supplémentaires ainsi qu’un autre chargeur et surtout le VG-XT1, le grip de Fujifilm ci-dessous.

 Un grip, qu’est-ce que c’est ?

En réalité, c’est aussi simple qu’affreusement cher. Toutes les marques proposent pour certains de leurs boîtiers des grips faisant office de poignée se vissant sous l’appareil, permettant de rajouter une ou deux batteries (voir des piles pour certains), et offrant également des boutons en plus, parfois un petit écran LCD, et surtout, SURTOUT : Un second déclencheur dont je vous parlerai plus tard.

Un grip c’est en soit pas grand chose, et les 7 ans passés sous Nikon et l’année passée sous Canon m’ont vu connaître de nombreux grip chinois. En effet, les sous-marques sont vendues 30€, quand un officiel est vendu… 250€ environ. Sacré différence pour un simple bout de plastique avec un emplacement pour mettre une batterie.

J’ai donc attendu de voir si quelqu’un allait sortir un grip de sous-marque pour le X-T1 et finalement, alors que l’appareil a aujourd’hui plus d’un an, je me suis résigné à voir qu’aucun n’était disponible sur le marché un peu moins cher (même d’occasion), et j’ai donc acheté celui-ci. Je ne suis pas trop déçu, il est vraiment propre et bien fini.

Par exemples, sur toute la surface du grip en contact avec le boîtier, une couche de feutrine (photo ci-dessous) est déposée afin de ne pas l’abîmer. Ça, je l’avais jamais eu/vu sur mes grips à 30€.

Toujours sur la photo ci-dessous, on observe également deux choses. Un picot argenté qui rentre dans l’appareil (pour un meilleur maintien) et un bout sans feutrine, afin de ne pas boucher la grille d’aération du boîtier.

La connexion entre les deux se fait par cette fiche qui, une fois reliée à l’appareil, transfert l’énergie de la batterie insérée dans le grip.

En revanche, cette trappe noir, je ne sais pas à quoi elle sert… Ma théorie c’est qu’ils ont cherché un endroit discret où insérer les sigles obligatoires sur les normes, et ils ont creusés cette partie là pour ne pas avoir besoin de la recouvrir de feutrine, ce qui aurait caché les sigles.

Maintenant, passons aux photos de l’accusé.

Nous avons quelque chose ici qui épouse parfaitement les dimensions du boîtier, sans peser trop lourd. 150 grammes le grip seul, 200 grammes avec une batterie en plus à l’intérieur. Au passage, pour un grip vendu près de 230€, une petite batterie avec serait vraiment appréciable. Encore une fois je n’en démord pas, toutes marques confondues (je ne vise pas Fujifilm), il faudrait arrêter de proposer des grips aussi chers…

Bref.

Ci-dessous, les raccourcis vers les boutons AF-L, AE-L et F.A. (Pour la mise au point). Il y a également une molette de défilement sur la droite.

Sur la vue ci-dessous, nous avons un aperçu direct du déclencheur. Au départ, je pensais que le cran « lock » permettait de verrouiller ce bouton afin d’éviter d’appuyer dessus par mégarde mais non. Je n’ai pas encore fait beaucoup de tests, mais je n’ai pas encore trouvé son usage.

De l’autre côté, impossible de se tromper. Le cran de verrouillage sert pour déverrouiller l’accès à la trappe de la batterie.

La trappe ouverte.

Petite macro sur le pas de vis qui est utilisé pour se fixer à l’appareil. On a également un aperçu de la grande qualité (et de la douceur) de la feutrine.

Et la prise en main ?

Tout à l’heure, je vous ai parlé de la prise en main et de l’intérêt d’avoir un second déclencheur sur le boîtier, voici la raison. Lorsque vous photographier en mode portrait, votre poignet est incliné, « cassé » même, ce qui a la longue peut-être véritablement dérangeant. (Vue ci-dessous)

Avec un grip, il est beaucoup plus facile de prendre en main l’appareil et d’appuyer sur le déclencheur sans se casser le poignet.

A présent pour la mise en place. 

C’est extrêmement simple, il suffit d’abord d’enlever le cache en caoutchouc sous l’appareil.

Ensuite, positionner le grip sous l’appareil, et tourner la roue crantée pour visser le grip sous l’appareil.

Et pour le niveau des batteries ?

Contrairement aux grips Nikon et Canon que j’ai connu, où il fallait aller dans le sous-menu d’un sous-menu d’un menu pour savoir combien d’énergie j’avais dans mes deux batteries, là nous avons tout sous les yeux.

En bas de la capture ci-dessous, on observe deux petites batteries. Une blanche, pleine, et une rouge, vide. Celle du haut c’est celle de l’appareil (qui est en haut) et celle du bas, celle du grip. Ici, la batterie de l’appareil est rouge. C’est normal… Il n’y en a pas. Je n’en ai mis qu’une lors de la rédaction de cet article.

Différents rendus de l’appareil avec le grip. (Qualité iPhone, désolé)

Que retenir de ce grip au final ?

Si nous faisons abstractions de son prix un peu (beaucoup) trop élevé, c’est un élément qui selon moi est indispensable à tout X-T1. Ok, le look peut éventuellement en prendre un coup, surtout si votre appareil est monté avec une optique pancake ou un 18mm f/2 par exemples. Mais dès que vous mettez une grosse optique (50-140, 55-200 ou le futur 140-400…) alors là, c’est un véritable confort.

Seul point négatif que je pourrais éventuellement lui trouver, son coloris noir uniquement. J’aurais bien aimé avec une version « graphite » pour aller avec mon boîtier « graphite » également. Mais bon, les goûts et les couleurs…

En dehors de ça, le fait de passer de 250 à un peu plus de 700 photos est un net avantage. Puis de toute façon, toutes marques confondues il faut bien retenir une chose : Un grip c’est inutile quand on en a jamais eu, et indispensable quand on en a essayé un.